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MEZCAL L'ESSENCE DE L'ALTIPLANO
ESTACIÓN IPIÑA, AHUALULCO, SAN LUIS POTOSÍ, MEXIQUE © JEAN-FÉLIX FAYOLLE / AGENCE ZEPPELIN
Sous le soleil, les agaves. Lentement, ils s'hérissent de feuilles épaisses pour défendre le sucre dont ils regorgent. Ainsi se dessine l'altiplano entre Zacatecas et San Luis Potosí, un plateau aride que les paysans jardinent collectivement. De l'Agave salmiana, il s'agit de faire une eau-de-vie qui puisse rétribuer les villageois d'Estación Ipiña. Ici, la mezcalera est vieille de quelque 170 ans, et son propriétaire, José Lomelí, est conscient de n'être que le passeur d'un savoir-faire ancestral. Si son outil de production fédère la communauté rurale, il lui incombe aussi des responsabilités. Créateur de la marque Júrame, l'entrepreneur entend ainsi produire un mezcal éthique, en replaçant le paysan au cœur de son terroir.  LIRE LA SUITE
LE PHOTOGRAPHE JEAN-FÉLIX FAYOLLE
Engagé dans la photographie sociale documentaire, Jean-Félix concentre son travail sur des personnes laissées en marge de la société, notamment dans des zones urbaines complexes en Amérique Latine, aux Philippines et en France. Suite à sa contribution à des projets d'éducation à l'image au sein de l'association Kouakilariv', il cofonde le collectif Iris Pictures. Installé à Nantes, sa région d'origine, il répond également à des commandes pour des collectivités, des entreprises, des associations et pour la presse.
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Dans les quartiers populaires de San Luis Potosí, la vie est dure et devient dangereuse. Au milieu des drogues et des armes, les adolescents grandissent en bandes pour mieux traverser la vida loca. Souvent graffeurs et tatoués, ils dansent sur la cumbia sans faire de politique. L'un d'eux deviendra pourtant député avant d'être assassiné. Ici bas, le culte de la Santa Muerte est aussi évident que celui de San Judas Tadeo, patron des causes perdues.