À Raqqa, un ingénieur observe la baisse du niveau de l'Euphrate : ces canalisations, autrefois immergées, sont désormais à sec. La régulation du débit par la Turquie et les sécheresses rendent la région dépendante du volume restant dans le lac Euphrate. Sous les régimes d'Assad et de Daech, la station fournissait en moyenne 7 000 m³ d'eau par heure, contre 12 000 m³ aujourd'hui malgré les difficultés de débit – un volume toujours insuffisant face à une population passée de 0,5 à 1,5 million d'habitants et à un gaspillage persistant. Même si les autorités assurent « faire le nécessaire pour fournir de l'eau à la population, pour l'irrigation ainsi que l'électricité », l'année 2025, la plus sèche depuis 2022, fait craindre un arrêt complet des stations à tout moment.
Raqqa, Syrie
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