Depuis le toit de la station de traitement et de distribution d'al-Hamma, aujourd'hui inactive, on aperçoit la retenue asséchée du barrage d'Hassaké, conséquence du tarissement progressif de la rivière Khabour depuis la fin des années 1990. La station, qui alimentait Hassaké avec l'eau pompée depuis Alouk – aujourd'hui sous le contrôle de milices soutenues par la Turquie – est à l'arrêt. Des négociations entre l'Administration autonome, la Turquie, le gouvernement syrien transitoire, l'UNICEF et le CICR visent à placer Alouk sous supervision internationale, afin de rétablir l'accès à l'eau pour près de 1,5 million d'habitants dans la région.
Barrage Est d'Hassaké, Rojava, Syrie
|