Aux abords d'Hassaké, un habitant remplit ses bidons à l'arrière d'un camion-citerne venu de Shamouka. C'est la seule source d'eau potable disponible pour les résidents, coûtant près d'un quart de leurs revenus et nécessitant plus de deux heures par jour pour collecter et transporter. L'eau pompée dans cette zone est parmi les rares encore « douces » : au-delà de 150 mètres de profondeur, la nappe devient saumâtre et impropre à la consommation. La population, qui dépend désormais presque entièrement de ces livraisons, et dont la source Shamouka s'amenuise, subit régulièrement des pénuries, notamment durant l'été.
Hassaké, Rojava, Syrie
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