Chez elle, une femme montre le robinet de sa cuisine à sec. L'eau ne coule plus dans les canalisations de la ville et elle attend le camion-citerne promis depuis des heures. Un marché parallèle s'est développé : les conducteurs privilégient ceux qui paient le plus. Avec l'inflation, certaines familles dépensent jusqu'à la moitié de leurs revenus uniquement pour l'eau. « Pour manger, on peut toujours trouver des substituts, l'électricité on peut s'en passer plus ou moins. Mais l'eau, il n'y a pas de discussion », confie un habitant.
Hassaké, Rojava, Syrie
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