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NICOLAS CORTES
/ AGENCE ZEPPELIN

En 2017, Nicolas rencontre la journaliste Bénedicte Jourdier avec laquelle il réalise son premier reportage « Grand-Baie en sursis » en Guadeloupe. En 2019, après le passage d'un tsunami dans le détroit de la Sonde, en Indonésie, il documente la situation humanitaire après la levée de la situation d'urgence. Puis il commence à suivre l'association DXE-France lors de leurs enquêtes dans des élevages intensifs. En 2019, il s'installe à Ramallah dans les territoires palestiniens occupés pour approfondir son travail sur le conflit israélo-palestinien. Il réalise un reportage dans le sud de la Cisjordanie, dans la région de Massafer Yatta.

En juillet 2020, il rejoint l'agence de presse Zeppelin, et part 5 mois plus tard au Soudan avec le journaliste Eliott Brachet. Ensemble, ils font la lumière sur l'exil des Éthiopiens qui fuient la guerre et les massacres dans la région du Tigré pour se réfugier dans des camps près de Gedaref. Ce travail a été sélectionné et projeté au festival de photojournalisme Visa pour l'image. En 2021, il se rend en Amazonie brésilienne pour raconter l'histoire du peuple indigène Huni Kuin de Caucho.

En janvier 2022, il s'installe à Beyrouth pour travailler dans le Moyen-Orient. Au début de l'invasion russe en Ukraine, il part couvrir les événements avec la journaliste Inès Gil. De l'ouest à Kiev, ils passent 6 semaines sur place. Après le départ des troupes armées de la capitale, ils documentent le massacre de Bucha.
TUNISIE PHOSPHATE
UN DÉSASTRE ECOLOGIQUE

Exploité massivement pour l'agriculture, le phosphate est transformé depuis plus d'un siècle en Tunisie. Dans le bassin minier de Gafsa, la révolution de 2010 a considérablement ralenti sa production. Mais en avril 2023, le président Kaïs Saïed annonçait sa volonté de rendre au pays son leadership en la matière, feignant d'ignorer le désastre humain et environnemental de cette industrie chimique.

UKRAINE GUERRE
NAÎTRE SOUS LES BOMBES

Tandis que les femmes enceintes continuent d'accoucher dans les sous-sols de la capitale, les images de la tuerie de Boutcha font le tour du monde. Constitueront-elles un tournant dans la guerre en Ukraine ? Rien n'est moins sûr. Depuis cette découverte le 2 avril 2022 et l'émoi suscité au sein de la communauté internationale, Volodymyr Zelensky dénoncant un « génocide », la Russie rejette toute responsabilité.

BRÉSIL AUTOCHTONES
UN RETOUR AUX RACINES

Peuple autochtone de l'Amazonie, les Huni Kuin ont quitté la ville pour retourner dans la forêt. Initiée par le cacique Nasso et les chamans, cette dynamique est accompagnée depuis 2005 par la religion du Santo Daime, et depuis 2012 par les Évangélistes. Un syncrétisme arrosé d'ayahuasca, la boisson allucinogène qui demeure la pierre angulaire de cette communauté connectée aux réseaux sociaux.

FRANCE CRABE BLEU
UNE ESPÈCE ENVAHISSANTE

Apparu en 2017 sur les côtes françaises, le Crabe bleu avance à grands pas. Agressif et sans prédateur, il colonise une à une les lagunes près de Narbonne, écrasant la biodiversité sur son passage. Qualifiée « d'envahissante », l'espèce surprend les pouvoirs publics qui tentent de valoriser ses qualités gustatives tandis que les filets de pêche sont dévastés. L'animal est dur à cerner, mais il faut réagir vite pour sauver ce qui peut encore l'être.

SOUDAN HUMANITAIRE
LES RÉFUGIÉS DU TIGRÉ

Débutée en novembre 2020, la guerre du Tigré oppose l'armée éthiopienne aux forces de la province du Tigré (FLPT). Un mois plus tard, l'ONU recense 950 000 déplacés, dont 50 000 se sont réfugiés au Soudan voisin. Mais une fois à l'abri des combats, il doivent survivre à l'exode car les routes d'approvisionnement sont coupées. La population souffre de malnutrition tandis que le conflit risque de s'enliser.

PALESTINE MASAFER YATTA
LA RÉSILIENCE D'UN PEUPLE

Placée sous le contrôle de l'armée israélienne, la zone C représente 61% de la superficie de la Cisjordanie. Elle est devenue un foyer de la colonisation, mais ici, dans les collines au sud d'Hébron, la route qui rejoint Masafer Yatta est régulièrement détruite. Tout au bout, quelques Palestiniens ont pourtant décidé de rester. Harcelés par les contrôles militaires et les invectives des colons, poussés à l'exil par les démolitions récurrentes, ils résistent tant bien que mal.