Un ouvrier montre la texture du sol extrait du forage : un sable sec et compact, typique de la région autour d'Hassaké. Ces foreurs, sans formation scientifique mais forts de décennies d'expérience, déterminent la présence d'eau grâce à la couleur et à la densité des sédiments rencontrés, un savoir empirique transmis de génération en génération. La construction d'un puits est chronophage, et bien qu'ils y travaillent tous les jours de la semaine, 24 heures 24, ce chantier leur prendra au total 2 à 3 mois.
En périphérie d'Hassaké, Rojava, Syrie
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