De l'eau boueuse s'écoule depuis le puits en creusement dans une mare artificielle, servant à évacuer les rejets. Faute de pluie depuis plusieurs années, les demandes de puits ont triplé, et les forages profonds remplacent désormais les anciens puits de surface qui sont eux tributaires des pluies de plus en plus rares. Rien qu'entre 1990 et 1995, Mazkin, se rappelle avoir construit plus de 400 puits. Mais depuis le début de la guerre, il n'en a achevé que 5. Avec la raréfaction de l'eau dans la région, et pour répondre aux besoins de la population, le nombre de foreurs en quête d'or bleu a considérablement augmenté. Dans la seule région de Jazîra, ils sont passés d'une poignée dans les années 1990, à plus de 50 aujourd'hui.
En périphérie d'Hassaké, Rojava, Syrie
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