Dans la plaine aride, un tube émerge du sol : c'est la base d'un futur puits profond. Un jeune garçon observe la scène, témoin d'un effort désespéré pour puiser une eau de plus en plus rare. Pour l'instant, les autorités locales misent sur ces forages pour tenir, mais elles s'inquiètent pour le long terme, en attendant le dénouement de négociations diplomatiques internationales bloquées par la Turquie. L'une d'elles porte sur un projet coûteux visant à amener l'eau du Tigre jusque Qamishlo et Hassaké, où 1 250 milliards de mètres cubes d'eau (la portion syrienne) pourraient être utilisés annuellement. L'autre option, plus envisageable, étant la réhabilitation de la station de pompage d'Alouk occupée par les forces affiliées à la Turquie.
En périphérie de Qamishlo, Rojava, Syrie
|