Derrière une cour de terre séchée, une famille de la région Serê Kaniyê nous accueille. Quelques bidons d'eau s'entassent près du mur : leur trésor le plus précieux. Ici, l'exil se reconstruit avec ce qu'on trouve : briques de boue, tôles, et la mémoire obstinée d'un territoire jadis vert et traversé d'eau.
Camp de déplacés internes de Washokani, Hassaké, Rojava, Syrie
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