Dans une Syrie entrant dans l'ère post-Assad qui prétendait mettre fin à une décennie de guerre, l'Euphrate, fleuve stratégique, s'impose comme la démarcation de deux entités, le miroir d'un pays fracturé.
D'un côté, depuis Damas, les milices du groupe islamiste Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) soutenu par la Turquie.
De l'autre, la région autonome du Rojava, ou Administration autonome du Nord-Est Syrien (AANES).
Dans cette région, l'eau est si rare qu'elle est désormais au cœur des enjeux politiques.
Loin des champs de bataille, l'accès à cette ressource élémentaire amorce la nouvelle phase d'un conflit.
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